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Le Patrimoine sadébrien

   

     L'agriculture a connu un véritable bouleversement depuis les années cinquante. Certes, l'objectif principal est toujours de produire de la nourriture, mais les conditions de travail ont énormément changé. Autrefois la polyculture était systématique, chaque ferme élevant diverses sortes d'animaux et cultivant diverses plantes, alors qu'aujourd'hui une ferme peut produire des porcs mais ne pas avoir de lait.    

 

Animaux :   Dans chaque ferme, on élevait des vaches, ce qui permettait d'avoir toujours du lait et d'élever des veaux pour la boucherie. La traite des vaches se faisait à la main, matin et soir. Au laitier, on achetait du beurre et du camembert. Il notait sur un carnet la quantité de lait qu'il prenait et à la maison c'était l'argent de poche de la fermière pour acheter l'épicerie. On trouvait également une chèvre dans la plupart des fermes. Pour tirer le matériel, on utilisait des chevaux ou des bœufs. Les premiers tracteurs ne sont arrivés qu'en 1950. A Sèvres, on élevait un ou deux cochons par ferme, principalement pour la consommation familiale ; la viande était conservée dans un saloir ou on en faisait du pâté.

   Les marchands de bestiaux passaient pour acheter les animaux, les bouchers également. Il en était de même pour les volailles : poulets et canards. Des épiciers passaient dans les campagnes ; ils prenaient les œufs et fournissaient de la marchandise en échange. Les poulets, les lapins et les œufs étaient également vendus sur le marché du samedi matin à Poitiers. On faisait sécher les peaux de lapin en les tendant sur un bout de bois. Un marchand ambulant passait dans les campagnes pour les acheter.

 

Cultures : On cultivait du blé et de l'orge dans les années cinquante, mais pas de maïs, de colza ni de tournesol. Le Bon Fermier pouvait donner 30 quintaux à l’hectare, il fournissait beaucoup de paille, dont on avait besoin surtout pour la litière. Voir la page sur les MOISSONS et BATTAGES. Il fallait aussi du foin pour nourrir les bêtes l'hiver. En pratiquant l’assolement, on limitait les mauvaises herbes, car il n’y avait pas beaucoup d’herbe après les légumes. Le désherbage des champs de blé se faisait à la main, notamment pour empêcher les chardons de venir à graine.

    Certaines fermes cultivaient du tabac, ce qui demandait beaucoup de main-d'œuvre mais assurait une bonne rentrée d'argent. Certains cultivateurs allaient vendre des fleurs au marché de Poitiers le samedi.

    Dans certaines fermes on trouvait beaucoup d'arbres fruitiers, à la fois pour la consommation familiale et sans doute aussi parce qu'il était possible de vendre les fruits au marché de Poitiers, tout proche. Par exemple, on trouvait une rangée de 18 châtaigniers dans une ferme des Bordes. On avait des pommiers, des pruniers, des cerisiers, des noyers. Chaque ferme avait son carré de vigne. Voir la page sur les FRUITS.

 

Conditions de vie : L'entraide était de règle entre les fermes. Elle était absolument nécessaire pour les battages et se pratiquait aussi en diverses occasions, comme les vendanges ou l'écalage des noix.

    Dès leur plus jeune âge, les enfants aidaient leurs parents pour le travail de la ferme. Dès huit ans, ils pouvaient garder les vaches avec l'aide d'un chien. Dans certaines fermes, il était nécessaire d'emmener les bêtes dans un champ situé de l'autre côté de la route de Chauvigny ! A d'autres moments, les enfants marchaient devant les bœufs pour la fauche ou pour herser. Ils éclaircissaient les betteraves, ils tournaient la manivelle de la meule servant à affûter les outils.

    Comme il n'y avait pas d'adduction d'eau autrefois, chaque ferme avait son puits. Les animaux buvaient dans un abreuvoir, appelé "timbre". Les mares étaient nombreuses ; voir la page MARES consacrée à ce sujet.

    Il y avait des ouvriers agricoles dans les fermes les plus importantes.

    Ce qui rapportait de l’argent, dans les fermes de Sèvres, c’était surtout le lait, mais également les volailles et les lapins, un peu le blé.

Paire de boeufs sous le joug

Tabac

Fin des vendanges : Tout le monde est monté dans la charrette pour la photo-souvenir, à côté de la cuve remplie de raisin.

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