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Le Patrimoine sadébrien

Les fermes d’autrefois  :  la FENAISON

     Avant les années soixante, il y avait des vaches dans toutes les fermes, il fallait donc du foin. La fenaison était très peu mécanisée : une faucheuse et une râteleuse, tractées le plus souvent par des chevaux, et c'était tout. La suite se faisait manuellement à la fourche.

    Aux alentours du vingt mai, on commençait à faucher les prairies dites artificielles (légumineuses : sainfoin, trèfle, luzerne). Puis vers le quinze ou le vingt juin, c'était le tour des prairies naturelles, graminées sauvages de toutes sortes dont le fameux poil de chien, une herbe fine, courte et très compacte, qui était la bête noire de la faucheuse.

 

     Programme de travail : Coupe de l'herbe avec la faucheuse et, trois ou quatre jours plus tard selon la densité et la température, ramassage en randes ou randées avec la râteleuse - on ne parlait pas encore d'andins. Les randées étaient distantes de cinq à dix mètres, là aussi selon la densité du fourrage. Le travail manuel commençait alors. Nous faisions des petits tas d'environ un mètre cinquante de diamètre sur un mètre trente de haut, tas appelés mulons ou muloches.

 

    En cette période du mois de juin, le temps était souvent orageux et il n'était pas rare d'avoir des mini-tornades, baptisées sorcières : les brindilles les plus légères montaient très haut dans le ciel.  Les mulons et les randes étaient démolis et il fallait recommencer le travail, sans certitude de ne pas avoir une nouvelle sorcière, le tout sous un soleil de plomb. Voilà l'histoire des fenaisons d'autrefois.     

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